Nombre de personnes évoquent et déplorent le syndrome de l'enfant-roi comme une conséquence malheureuse d'une éducation "laxiste", "trop" bienveillante, permissive... Bref, bien souvent, hélas, ce sont les pédagogies alternatives et autres parentages proximaux qui sont incriminés. Cette analyse défraie même les chroniques éducatives ordinaires et soutient l'émergence de néo-psychologues qui prônent le retour à l'autoritarisme (cf. Caroline Goldman ou mon podcast "File dans ta chambre : ce que je pense du time-out"). Elle influence également le législateur dans une société trop souvent débordée par sa jeunesse, ses réactions et ses "insolences".
L'enfant-roi est-il vraiment l'émanation d'un accompagnement non-violent, empathique ou d'une pédagogie active qui reconnait la liberté de l'enfant ? Ou bien se manifeste-t-il, bien au contraire, lorsque l'attitude des adultes qui entourent l'enfant est incohérente et produit des symptômes abandonniques.

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