Un auditeur m'interpelle sur une question bien souvent entendue dans la bouche des parents de mon école : "Si vous n'obligez pas les enfants, comment pourront-ils apprendre à connaître une nouvelle discipline dont ils ignorent tout ? Il faut tout au moins qu'ils goûtent à l'activité pour pouvoir l'apprécier ? N'y a-t-il pas le risque que les enfants restent dans le connu ? Dans leur zone de confort ? Et ne rencontrent pas la nouveauté ?"
Car en effet : dans le système traditionnel, les enfants reçoivent en début d'année un planning de cours et d'activités que les adultes ont sélectionné pour lui·elle, et il·elle a obligation d'y aller. Ainsi les jeunes découvrent la biologie, l'histoire, la musique classique, le sport, les langues, les sorties au musée... Et, chemin faisant, ils en font l'expérience et peuvent apprécier (ou non) la discipline. Cela aura, en tout état de cause, enrichi leur culture générale et ils ne pourront plus totalement ignorer l'existence de ces sujets.
Que se passe-t-il dans un contexte où les enfants ne sont obligé de rien ? Comment peuvent-ils savoir, me disait mon auditeur, s'ils aimeraient le théâtre No s'ils ne viennent pas au minimum s'en rendre spectateur, voire le pratiquer ?
Excellente question, à laquelle je propose une réponse non exhaustive (la question est riche !)
Bonne écoute à vous.

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